L’Etat camerounais, avec l’accompagnement du gouvernement français à travers l’Agence française de développement, a mis en place le programme Acefa pour accompagner les exploitants agricoles et familiaux à l’amélioration de leurs conditions de vie.
Après deux phases d’accompagnement de proximité organisées en faveur des organisations professionnelles agropastorales jusqu’en 2016, le programme bénéficie d’un financement de 63 milliards dans le cadre du troisième Contrat de désendettement et de développement (C2D). «Ce nouvel outil de développement s’insère dans la politique agricole nationale élaborée dans le cadre du plan national d’investissement agricole, (PNIA) et devra contribuer à atteindre les objectifs de développement en boostant la sécurité alimentaire, la croissance et l’agriculture de 2e génération», a indiqué l’inspecteur général auprès des services régionaux.
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En outre, la pérennisation et de consolidation du conseil agropastoral prévoit l’amélioration des services de conseil auprès de 350 000 exploitations. Des conseils adaptés au niveau de performance des exploitations familiales et des organisations de producteurs seront apportés. «Il sera question de financer la modernisation de l’appareil de production et l’entreprenariat pour réduire la pénibilité du travail, augmenter la productivité et la transformation dans les filières à travers le financement des projets d’investissements productifs», a expliqué Bouba Moumini, coordonnateur du projet Acefa. Peuvent bénéficier de ce pro- gramme, les organisations de producteurs légalisées d’au moins cinq membres ; les groupes de production informels et les exploitations familiales agropastorale.
124 personnels, dont des conseillers techniques, sont déployés sur l’ensemble de la région de l’Adamaoua pour accompagner 1087 groupements de producteurs. Soit 12 738 membres, dont 5632 femmes et 10 organisations paysannes dans la production de maïs, des bovins laitiers, du poulet de chair, du miel, entre autres. Jusque-là, 671 projets de groupements ont été financés, pour un montant global d’environ deux milliards Fcfa.